20 novembre 2007

Novembre qui n'en finira jamais

Y'a rien qui me ferait plus plaisir en ce moment que de pleurer.

Mais j'en suis incapable.

C'est frustrant. Ça me ferait tellement du bien, pleurer, me laisser choir un peu, la tête entre les mains, les lunettes plus loin, l'âme dans les talons.

Dormir, aussi. Fermer mes yeux dans une parfaite noirceur et dormir jusqu'à ce que je n'ai plus sommeil. Ce qui impliquerait de dormir beaucoup trop longtemps, voilà pourquoi je ne dors presque plus.

Novembre n'a jamais été aussi dur à supporter. L'attente d'un décembre qui semble ne jamais venir ne m'a pas parut si longue depuis...oh, je ne sais pas. Très longtemps.

Si au moins il neigeait...

Mais non, il pleut ! Un novembre mouillé, on aura tout vu.

Je voudrais sangloter. Flotter et pleurer,pleurer encore, parce qu'après avoir pleurer, tout le monde sait qu'on a seulement envie de pleurer encore plus. Toujours plus. Quand je pleure, je m'ouvre comme une valve, impossible à fermer, jusqu'à épuisement des stocks.

Je suis triste sans raison valable. Ou peut-être est-ce une accumulation d'une multitude de raisons qui font en sorte que je me retrouve dans cet état, mais je suis totalement découragée. Plus envie de rien faire, plus envie de bouger, encore moins de parler.

Mais je continue.

Pas le choix, il n'y a aucune option envisageable. Je continue parce que je sais bien que ma déprime finira par passer. Mais je la trouve dure, pour une fois.

Et je m'ennuie. Illogiquement. Irationnellement. Il me manque. C'est comme ça. J'ai un gros point à l'estomac quand je le vois. Je ne sais pas pourquoi. C'était règlé, fini, terminado, et voilà que ça me frappe comme ça. C'est tellement étrange. Je suis empreinte d'une nostalgie gluante, et vaporeuse à la fois. C'est indescriptible. Comme si je ne me sentirai bien à nouveau que s'il me prenait dans ses bras, que s'il me laissait m'essuyer l'esprit sur lui.

Tellement étrange...

Allez, un peu de neige, pour geler mes larmes.

Juste un peu, ça devrait être suffisant !

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