13 novembre 2007

Ubiquité, ou " Les sonnets, ça pue ! "

Atelier de poésie en Jeux Littéraires. Je n'aime pas la nouvelle enseignante.
Nous devons créer un sonnet à partir des règles des symbolistes du 19ième siècle, en nous basant sur une valeur que nous voulons dénoncer dans notre propre société.

Mouaille.

J'ai choisi d'écrire sur la peur omniprésente dans la culture majoritairement américaine - quoiqu'ici ça s'en vient bien - encouragée par ceux qui tentent de l'apaiser.

Enfin, je crois que ça parle de ça.

Je n'aime pas la poésie, je continue de maintenir ce point. Et j'aime encore moins la poésie contrôlée. Un sonnet comprends 2 quatrains, 2 tercets, le tout en alexandrins. Et une façon précise de faire rimer le tout.




Ubiquité
Le miroir de la peur m'envahit en beauté
Souvenirs d'images de tulipes engourdies
À travers les vallons des jardins endormis
Ce n'est point la noirceur qui m'incite à douter
*
Vagabonds des temps modernes robotisés
Je mêle ta couleur à sa froide saveur
Tu t'englues de Décembre et de ses saveurs
Je vois son haleine dûment aseptisée
*
L'homme de foi et d'esprit calibre ma pensée
Nul part ou ailleurs les prisons sont mentales
Nous trompons nos craintes par nos désirs fatals
*
Jeux d'hasards ou stratégies de guerres passées
Ma peur grandit tragique preuve d'ineptie
Attaquée par celui qui l'a d'abord construit
**
Beeeeeeh. En plus je triche. Les rimes ne sont pas visuellement belles, je me serai fais censurer pour ça si j'avais été symboliste & poète.
Eh bin.
Je m'ennuie de Pierre-Luc, ehlala, je m'ennuie de Pierre-Luc !

0 commentaires: