8 janvier 2008

Carnets de lecture

C'est pour ce genre de phrases, dérobées dans un livre à peine entamé mais déjà aimé, que j'étudie en littérature.
Parce que j'en veux des dizaines, encore. Des miliers. Des petites perles cachées, que je relis encore et encore, la même phrase, pendant deux minutes, pour m'en imprégner.

Je suis comme ça,moi.

En voici une première.

" Puis tout était parti, tranquillement, sur la pointe des pieds, échine courbée, souliers à la main pour ne réveiller personne, amour, désir, émerveillement, ces globes qui teintaient tout, qui jetaient leur lueur rougeoyante sur le monde, partis à petits pas feutrés. "
- Stéphane Bourguignon, Un peu de fatigue

J'aime.

Et j'adopte.

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