5 janvier 2008

La vérité

Hier soir, j'ai sorti ma barbe de Freud et mon épaule réconfortante à ma Claudine ; j'ai tenu ses confidences d'une main et de l'autre, avec celle d'Any en renfort, nous avons sorti nos fouets.

Je n'aime pas faire ce genre de truc-là, le genre claque dans la face, réveille-toi, ça n'a plus de bon sens. Je n'aime pas faire ça parce que j'ai peur de blesser, même si c'est ça qu'il faut, un peu,beaucoup parfois. J'ai peur de me tromper, dans ce qu'on avance. Peur d'être à côté de la plaque, peur de mal conseiller, de trop conseiller, ou pas assez.

J'ai découvert aussi, en frottant ma barbiche, que j'ai beaucoup de difficulté dans ces cas-là à verbaliser ce que je veux réellement dire. Ça sort tout croche, c'est laid, c'est plein de grumeaux pas beaux...

La vérité c'est que j'ai peur pour ma Claudinette, peur que son ami-amour ne se serve d'elle pour X raisons qui en fait, ne regarde pas l'intérêt public de ce blog. La vérité aussi, même si elle me l'aurait arraché de force au coeur, c'est que je ne veux pas qu'on m'abandonne encore. Je ne veux pas revivre une deuxième fois le coup de la meilleure amie qui se consacre , pardon, qui se dévoue à corps et âme pour son amoureux et qui...me laisse en plan.

C'est peut-être narcissique, peut-être égocentrique, peut-être égoïste, peut-être tout ça à la fois, mais ça m'effraie. C'est simple. Ça m'effraie.

Peut-être que mon subconscient voit en cette relation du négatif de par cette peur viscérale, peut-être bien, je n'en sais rien.

Mais si je ne veux pas que Claudine m'exclue de son duo de bonheur probable, je ne veux pas non plus la ramasser à la petite cuillère, si le bonheur décide d'aller voir ailleurs.

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