19 janvier 2008

Ma vie sur pause jusqu'à lundi midi

J'suis toujours fatiguée, ces temps-ci.
C'est peut-être des relents de la mono, mais j'espère que c'est simplement du à mes courtes nuits et mes longues journées.

Je m'ennuie de Julien, je vais probablement lui pleurer dans les bras quand il va arriver, je ne sais pas pourquoi, mais son absence des dernières semaines m'a particulièrement pesé.

C'est plus vivable du tout à ma job, je suis sur la fin de ma carrière chez Canadian Tire ; même si c'est payant, même si j'ai des beaux horaires, même si je me suis fait des nouveaux amis, on-s'en-fout.

J'ai hâte de recommencer le Cégep, je commence à me demander quoi faire de mes journées, de mes soirées, de mes temps libres. Le commencement de la session équivaut à du théâtre à profusion, des soirées d'impro, des virées à la B.O ou Chez Mau, des tonnes de rires, des travaux à finir, des sourires échangés et des discussions animées. Les Fêtes Théâtrales s'en viennent, ça va être trippant! Les ateliers de théâtre débutent en février, c'est tard je trouve, mais ça va me faire quelque chose à faire, au moins. Surtout que l'an prochain, je vise la troupe principale, rien de moins !Il faut, je dois, j'en ai envie. Je pense que, humblement, des gens beaucoup moins talentueux que moi en faisaient partie cette année et je sais que maintenant, je suis prête à me jeter à l'eau et à risquer de m'y noyer, s'il le faut. Et les voyages qui viennent avec l'adhésion à la troupe m'emballent particulièrement. Espagne, Mexique, Allemagne,Biélorussie, [insérez ici le nom d'un pays où un festival de théâtre international se tient] , les possibilités sont infinies ! Et ils partent deux fois durant l'année.

Oui, je le veux !

Je me suis achetée un béret hier, non mais, un vrai de vrai. J'en suis folle. Un béret mauve, ouais. Et ça me donne tout un style, tout un! Le port du béret est plutôt controversé, dans mon patelin. On aime, ou on déteste. Pour ma part, j'y adhère à 100% ! C'est tellement trendy, comme dirait Bastien. D'ailleurs, ma mère m'a fait don de son propre béret d'il y a 30 ans, noir et en vraie laine angora. Je me sens très classy avec un truc comme ça sur la tête. Et vous essayerez de faire tenir ça dignement en marchant à Montréal, face au vent...

Il est l'heure de partir ! J'embrasserai Julien pour vous !

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