18 juillet 2009

Des soirées comme ça

J'avais fini par oublier les soirées comme ça.

Les soirées où, faute d'autres membres dans la famille, je suis toute seule chez moi parce que maman et papa sont partis prendre un café chez des amis. Des soirées où mes propres amis ne sont pas là, pour une multitude de raisons, des soirées où je dois être seule et subvenir à mes propres besoins même pour un coeur émiétté, le temps d'une soirée.

Je me suis entraînée comme une vraie folle, tantôt. 100 redressements assis, 40 minutes de tapis roulant. Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer un peu ; si je m'y étais mis pour moi dès janvier, dès le moment où mes parents ont fait l'acquisition des appareils d'entraînements, si je m'y étais mis dès janvier, on en serait pas rendu là.

Alors je cours, je trébuche, je soulève des poids et mon gros ventre, je sue, je deviens rouge comme une tomate et j'espère la sonnerie de mon cellulaire qui, ce soir, ne vient pas.

Ça fait que je vais écouter He's just not that into you toute seule pis je vais me coucher. Me lève à 6hrs demain, pour m'entraîner avant d'aller travailler. On va règler ça ces ostis de problème-là.

2 commentaires:

François a dit…

Je crois que ton coeur égratigné t'empêche de voir que les reproches volent beaucoup plus d'un côté que de l'autre.

Pourtant, je crois que ce ne devrait pas être un one-way, ces torts. J'y vois, avec le recul que j'ai, un partage plutôt égal, en fait.

Je crois également que Monsieur aussi devrait penser se prendre en main.

Il fait beaucoup trop de projections sur ton cas : te rappeler ce que tu ne fais pas pour oublier ce que lui ne fait pas.

Mais bon, que vaut mon avis, sommes toutes?

Audrey a dit…

Go girl!! :)

Je suis avec toi en pensée, pis je te crie des "Vas-y t'es capable, encore un!!!" hahaha ;)