Juste sous la surface

Ouf. Les deux derniers jours ont été assez riches en émotions, assez intenses, mais ça commence à aller mieux, là.

Hier soir, il est venu chercher toutes ses choses, j'ai bu une bouteille de vin en l'attendant, et après, on a regardé ensemble notre livre d'aventure, nos un an en photo. On pleurait tous les deux, je comprenais pas pourquoi ça semblait lui faire autant de peine.

Après je suis allée manger au thai, dans un resto vide de souvenirs, un resto neutre, un resto où nécessairement je ne croyais pas penser à lui tout le temps. Erreur. Je me suis enfermée dans les toilettes, en pleurs, et je l'ai appelé. Il a dit des mots comme donne-moi juste du temps, pour moi le pacte tient encore, prends soin de toi, reviens-moi en t'aimant, mon bébé, on va prendre le temps qu'il faut pour s'occuper de nous, prouve-moi que tu es la femme de ma vie comme je le pensais.

Je me suis tellement soulée que j'ai oublié mon nom après cette déclaration.

Aujourd'hui, on a réussi à se parler au travail sans nécessairement que je fonde en larmes de façon incontrôlable. Il m'a répété tout ça, il a dit je t'aime encore mais je peux plus vivre comme ça, je te laisse pas parce que je t'aime plus, je te laisse parce que j'ai peur d'arrêter de t'aimer si on continue comme ça, je peux plus vivre avec tes mauvaises habitudes de vies, avec ton manque de confiance en toi, et ça, y'a personne d'autres qui peut changer ça sauf toi-même, bé...amé.

Il a dit aussi la balle est dans ton camp, prouve-moi que tout ce que tu disais sur ta volonté de changer de ta vie et de te guérir, c'est vrai. Moi je vais t'attendre tout le temps qu'il faut, mais je pense pas qu'en étant ensemble maintenant, tu peux débuter ce processus-là. Il te fallait une claque dans la face pour te réveiller, la voilà. Maintenant si tu veux qu'on revienne un couple, tu sais quoi faire.

Ouf.