18 juillet 2009

Vers cette heure-ci, habituellement, c'était l'heure où on se téléphonait quand on était chacun chez nous, pour savoir ce qu'on allait faire ce soir, comment ça avait été à l'école ou au travail, se dire un petit je t'aime, juste entendre sa voix, ça me faisait tellement du bien.

Là, j'écoute sa voix sur mon cadran et je pleure. C'est à peu près tout le souvenir que j'ai de sa voix, à part des souvenirs dans ma tête qui vont s'effacer peu à peu.

Je sais que je vais le voir pas plus tard que demain matin, mais ça me fait mal quand même de savoir qu'il ne m'ouvrira plus les bras pour me serrer fort contre lui - pas maintenant, en tous cas. Pas tout de suite.

La balle est dans mon camp, hein ?

Watch out.

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