25 novembre 2009

Courriel que je n'enverrai pas

Salut Marc,

J'avais juste envie de te parler ce soir mais ça tombe mal, tu es en pleine semaine d'avant-show, vous commencez dans tout juste une semaine et que je sais que ces jours-ci, tu vas être débordé, bougon et nerveux, je te connais assez pour te laisser respirer.

Tu es pas connecté, ni même absent, je ne peux pas te laisser des messages en clavardant avec l'ombre de toi qui ne me répond presque plus. J'essaie de ne pas imaginer que tu passes tes nuits chez elle, même si tu as dis que non, non, tu n'es pas avec elle. Même si tu m'as appelé de chez toi, samedi matin.

J'ai peur que tu sois retourné la voir, après notre discussion, pour combler, je sais pas, pour combler ce qui te manque de moi. Les moments à deux, les encouragements, le soutien qu'on s'apportait, les rires, tous les rires de novembre. Avec toi novembre me semblait beaucoup moins morne, si tu savais comme je trouve que novembre est laid, cette année.

J'attend la première neige sans toi mais elle ne vient pas.

J'espère être enfermé entre quatre murs dans l'université où je te fuis, lorsque ça arrivera. J'ai pas envie de me rappeler de notre première neige ensemble. Je veux entrer le matin et que le sol soit alsphaté, et sortir le soir dans la neige, sur le sol, mais qui aurait fini de tomber.

Parce que blanc ou bleu, décembre sans toi va être aussi laid, sinon plus que novembre.

1 commentaires:

Noisette Sociale a dit…

Oh, Amélie... ce n'est pas facile de se rappeler de ces moments-là, comme ça.

La grisaille de novembre passe mal cette année, hein?

Sinon, il faut que je te répète à quel point j'aime la façon dont tu écris. Ça peut être triste comme ça peut être joyeux mais tu as une plume qui vient toujours me chercher.

Bah, sauf quand tu as parlé du Secret, là. ;-)

Enfin, lâche pas et bon courage, comme toujours!