7 décembre 2009

J'ai dormi deux heures la nuit passée.
J'ai parlé trop longtemps à Hugo, comme d'habitude.
Ensuite, je suis allée voir MLIA.
Et après j'ai niaisé sur Mystery Google.
Pis après j'arrivais juste pu à trouver le sommeil.
Y'était rendu 5hrs pis je dormais toujours pas.

J'ai bu une boisson énergisante, mangé une palette de chocolat en duo, pis là, je feel pas trop.

On est finalement aller voir Je l'aimais, le fameux film du fameux roman d'Anna Gavalda.
J'aurai pas du.
Je pleurais quand le générique de début a commencé.
Ça a pas vraiment cessé jusqu'à la fin.

Je pensais à Marc, assis dans une salle bien plus grande que ça à Montréal, quand il a été voir ça avec Émilie. Et c'est un peu terrible parce que la Marie-Josée Croze, ben je trouvais qu'elle lui ressemblait, à la toute belle & nouvelle blonde de Marc. Je trouvais pas que Daniel Auteuil ressemble à Minou par contre, faut pas charier.

Je pensais qu'il a du pleurer pendant le film, parce que oui, c'est son actrice préférée, mais aussi parce que c'est de ça dont il a peur, mon Minou. L'amour absolu, l'amour qui frappe, l'amour qui fait mal qui fait du bien l'amour couteau qui peut étendre ou trancher. C'est de ça dont il a peur et je me dis, oh, j'ai peur moi aussi, qu'il aille vu ça en elle et puis pas en moi, finalement.

Y'est 9hrs42, et il est pas connecté sur Google Talk. Il doit donc être avec elle. Ou il dort, mais non. Je le connais trop. Ou il regarde des émissions sur youtube, les Dragonball sûrement, il fait ça quand il est stressé, il écoute l'intégrale des Dragonball sur youtube.

Demain je rencontre mes profs pour les supplier de pas me faire échouer ma session, à cause des filles-folles, même si c'est règlé, même si ça doit faire 15 heures que je passe dans une bibliothèque à lire des ostis de livres sur les marionnettes pis sur l'estime de soi des enfants de cinq ans.

Claudine disait, tu arriveras peut-être pas à pleurer sur commande ?
Ben je pense que j'aurai pas trop à me commander,finalement.Ça vient tout seul. J'ai plutôt de la difficulté à fermer la valve.

Pis y faut. Oui, faudrait. Mais entre deux chansons de Pierre Lapointe qui me susurre à l'oreille que la vie est laide mais lumineuse, entre mes deux propres contradictions, je te hais, je t'aime, je te veux, je t'emmerde, va t'en mais pas trop loin, reste mais pas trop proche, je sais plus, je suis certaine de rien qu'une chose et que c'est que malgré tout ce qu'il peut me faire vivre, je suis encore totalement amoureuse de lui et ça, ben, je sais pas comment gérer ça.

Moi aussi je vais joindre le club de celles qui aiment tout croche qui aiment mal qui aiment trop qui savent pas quand s'arrêter ni pourquoi elles devraient le faire.

J'ai l'air d'un zombie et ça me dérange pas, j'ai le visage barriolé de traces de mascara séchées et je m'en fous.

J'ai écris un courriel à Marc, je suis allée voir Je l'aimais, j'aurai pas du. Parce que je sais pas encore si je m'identifie à la fille qui se fait laisser au début du film, ou à Mathilde, qui vit quelque chose d'impossible pis déchirant. Au final c'est les deux, j'imagine. Pis ça fait doublement mal. Anyway tu t'en contrecalisses.

Pis ça m'a fait du bien pendant 30 secondes, de peser sur le bouton send. Pis après, quand je lui ai renvoyé un autre message avec juste un titre pas de corps rien, juste Je m'excuse pour le dernier message lis-le pas je suis une fuck all à soir. Jte fous la paix.

Ben...ça m'a fait plus de bien on dirait.

Jte fous la paix. Jte fous la paix. Jte fous la paix.

Faudrait juste que j'y crois.

Jte fous la paix. Jte fous la paix. Jte fous la paix.

Je l'aimais. Je l'aime. Je l'aimais.

Ouin.

Je voudrais lui téléphoner lui dire tout ça me vider le coeur encore et encore qu'il soit encore là et qu'il aille été là même ce soir quand j'ai vu le film, qu'il m'aille pris dans ses bras qu'il aille mis ses mains autour de mon visage qu'on se soit frencher dans la noirceur du cinéma comme après J'ai tué ma mère parce qu'on pleurait pis qu'on vivait nos derniers moments avant la tempête pis on le savait pas ou peut-être qu'on pleurait parce qu'on le savait, je sais pas, je sais pu.

Je vois juste pu le bout de ma vie, ni de ma journée de demain.

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