7 décembre 2009

SAQ baby.

J'adore ça.

Voilà. C'est tout.

J'adore ma nouvelle job et je prie tous les dieux-saints-martyrs que je connais pour avoir pleins, pleins, tout pleins d'heures à la SAQ durant le temps des Fêtes.

a) pour oublier que je me suis fait crisser là et que je vais être toute seule, b) pour compenser les périodes où je ne serai pas soule.

Nouvelle décennie, nouvelle année, mais en attendant, j'ai mal pareil.

Mes amies-lumières me psychanalysent la vie et moi je pleure toute seule assise dans une toilette d'une bibliothèque publique, je pleure parce que oui, fuck ma vie des fois, mais encore plus que tout, fuck la sienne, fuck tout ça, fuck fuck fuck.

Et j'essaie surtout, en parcourant les corridors de mon ancien cégep où se trouve la biblio, de pas penser à tous les moments où on a été ensemble, là, ici. Ce mur, juste là, où on s'embrassait. Les cases où je me cachais pour bien l'entendre au téléphone pendant les répét'. La scène où j'ai joué, où il m'a ovationné, où il m'a dit que j'étais la plus belle.

Oui, vraiment, j'essaie de ne pas y penser.

Mais anyway,any-fucking-way...c'est quand même moins douloureux d'être au Cégep que d'être prostrée dans ma chambre.

Là je suis chez une amie-lumière, où j'ai encore des souvenirs de lui, qui vient me chercher parce que j'ai bu trop vite trop de shooters et je crois que je vais être malade, mais dans le fond c'est plus parce que je pouvais pas être trop loin de lui trop longtemps, je m'ennuyais trop, au début. Même à la fin, même maintenant, vous me direz. Certes. Mais au début c'était encore plus le fun parce que lui aussi, sans moi, il pouvait pas.

Maintenant, il peut. Il peut très bien. Il peut trop bien. Ami-hétéro a dit, écoute, le message qu'il te lance est clair, il est avec une autre fille jusqu'à temps que tu lui prouves que tu changes.

Et moi je sais pu si ça me tente tant que ça de changer sous cette pression-là, si je suis capable de changer comme ça.

Ouin.

Fuck-my-life.

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