12 janvier 2010

Depuis le début de la session, je peux passer des heures entières sans que Marc n'effleure mes pensées.

Et puis tout d'un coup, comme là, comme aujourd'hui, ça me revient en pleine face, bing bang. Le manque. L'absence. Je rase les murs et je voudrai arrêter d'exister un peu.

C'est correct, je crois. Il faut que je le vive comme ça. Ça m'a pris une journée et demie avant de faire le lien dans ma tête quand le petit monsieur des Parcs Canada m'a téléphoné, hier, pour me demander si je voulais encore poser ma candidature pour le fameux poste de guide touristique super payant. Oui oui Monsieur je veux, certainement !

Une journée et demie plus tard, quand je conduisais pour m'en revenir chez moi après l'orgie de sushis, comme ça, paf : y'avait Marc partout autour de moi. Et merci au dieu des cellulaires d'avoir fait en sorte que mon cell n'avait plus de pile, autrement je crois que j'aurai cédé à la tentation de lui téléphoner, pour savoir.

Sur Facebook, j'espionne la «quelqu'un-dans-sa-vie» et un message sur son babillard, « on espère que toi et ton copain vous reviendrez glisser avec nous très bientôt, la neige est encore belle ici ! »

Ça me fend le coeur, ça me fait rire un peu parce que je me demande si elle sait que Marc nie tout en bloc, non non, c'est pas ma blonde, une fille dans ma vie, ces temps-ci, tsé, c'est tout, c'est juste juste ça, ouais, fuck you, tabarnack.

Bon.

J'ai passé la soirée dans mon lit à fixer d'un oeil maniaque le mur en face de moi sans ouvrir la télé et en combattant le sommeil en jasant sur MSN avec un garçon que j'aurai don ben aimé connaître à une autre période de ma vie. Là je me sens, je me trouve tellement, totalement inintéressante que fuck, je pense que je le suis itoo.

0 commentaires: