26 janvier 2010

Le chat sort du sac !

Ouin.

Je feel légèrement ordinaire, là.

J'avais décidée de pas en parler publiquement que je faisais mes auditions pour les écoles de théâtre, parce que j'avais pas envie de l'écrire sur Facebook, de devoir rendre des comptes - et qui plus est, si ça marche pas, j'avais pas envie d'être humiliée, bon. Bon, bon, bon. Décision complètement orgueilleuse, je l'avoue. Mais coudon. Des fois faut laisser parler son orgueil, pis ça me tentait pas.

Je fais pas ça pour les autres, je fais pas ça pour la reconnaissance ou la gloire - oui, en quelque part, tous les comédiens font ça pour ça. Mais je le fais pour moi, et ça me tentait pas, esti de criss.

D'où la décision de prendre une réplique à Montréal, que personne connaissait à mon ancien Cégep. D'où la décision de m'en remettre aux mains expertes d'un ami qui assume le rôle de coach.

Mais là, après l'epic fail de St-Hyacinthe, après le désistement d'Isabelle, j'ai du me revirer de bord, et j'ai oublié de mentionner à Presque Soeur que j'avais pas envie que ça se sache.

Mais elle était si heureuse qu'elle en a parlé avec les anciens compagnons de théâtre, qui font aussi leurs auditions.

Alors là, tout le monde va me juger, parce que j'ai dis, quand on m'a posé la question, que j'étais juste réplique pour quelqu'un. J'ai jamais parlé que je faisais mes auditions. On va me juger aussi parce que Coach, il est pas un acteur professionnel, c'est juste un ami qui a fait pleins de shows dans sa vie, et qui m'aide.

Ben là... DE-LA-MARDE. Je continue, pis je m'assume ! Fuck,fuck,fuck it. J'ai pris ces décisions-là parce que ça m'arrangeait, parce que je me sentais bien comme ça, parce que je fais confiance à Thomas, pis oui, parce que j'ai confiance en moi, pis je pense pas que ça vaut nécessairement la peine de payer un coach 50$ de l'heure quand Thomas me dit la même chose.

Pis, pis, pis, fuck that ! C'est ma manière pis je l'assume ! Pis si ça foire, si ça fail, si ça fonctionne nulle part, ni à l'UQAM ni en rien, ben ça sera ça, ça sera ma faute, pis je saurai pour les années prochaines.

Pis ... argh, fuck. Fuck...

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