17 janvier 2010

Constat de...catastrophe naturelle.

Haïti, moi, je le vis montréalais. La destruction de Port-au-Prince, je l'ai vu dans le corps des femmes qui s'effondraient en larmes dans le couloir de l'UQAM, terrassées par la douleur, anéanties.

Au-delà des images cauchemardesques, c'est à ce moment-là que j'ai compris le vrai impact du séisme.

C'est dans leurs cris, dans ce corridor stérile, que j'y ai entendu toute la détresse du monde.

Et TVA pourra jamais jamais jamais rendre justice à ce vide béant et à cette torpille, à cette malédiction qui tombe d'un coup, et qui force des belles madames haitiennes à se ployer sous le poid des larmes, le souffle coupé, comme si elles ressentaient elles aussi le poid du monde, le poid des poutres qui tombent et qui broient.

Je suis convaincue qu'aujourd'hui alors que j'écris ses lignes, je suis convaincue que les dames pleurent encore.

Et pendant qu'on compte les morts, elles, elles les pleureront longtemps encore.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci

Amélie a dit…

Qui es-tu ?

Ce sont de biens vieux messages...