7 septembre 2009

J'ai le coeur à côté de moi

Je l'ai posé sur ma table de chevet. Ça me fait juste trop mal. J'ai dansé dansé dansé jusqu'à ce que mes orteilles demandent pitié, jusqu'à ce que même si mes cheveux étaient restés beaux - je les ai lissé finalement! - et qu'il y avait ce gars, là-bas, qui s'en venait vers moi...

Il était 2 heures AM quand j'ai commencé à avoir mal à toi, au beau milieu de la piste de danse. Deux amies-lumières embrassaient à qui mieux mieux des inconnus et moi, j'ai repoussé le mien. Non, non, merci, non, vraiment, je suis certaine, ça ne me tente pas.

Je suis allée m'asseoir un peu dehors, il faisait froid, il y avait des gyrophares de voitures de police partout, et j'ai ri un petit peu, et j'étais contente d'avoir écouté ma mère et de n'avoir pas pris une goutte d'alcool - des virgin ceasars à la place.

J'ai eu tellement tellement envie que tu sois là juste pour me blottir contre toi, juste pour me coller contre ton coton ouaté, juste pour te dire ok chat, est-ce qu'on s'en va là ?, juste pour que tu m'ouvres grands grands les bras en arrivant ici, dans mon lit, juste pour que tu reviennes dans ma vie pour de vrai , pas juste à temps partiel.

Au lieu de ça, je suis retournée danser danser danser encore, en priant pour que tu te sois assoupi et que tu n'ailles pas eu la force de te rendre jusqu'au rave, parce que tu as la grippe, parce que toi quand tu es malade c'est intense, alors j'ai espéré vraiment fort.

J'espère toujours, d'ailleurs.

0 commentaires: