24 septembre 2009

Pathétique en crisse

J'ai pensé 643 fois à Marc aujourd'hui.

Je les ai compté, juste pour voir si j'étais si pire que ça.

Ouin. Ça fait dur.

Et ça c'est quand j'ai décidé que je devais peut-être les compter. Genre, au milieu de la journée.

Hier soir, on était supposé se voir. Finalement, on s'est vu, je suis repartie, j'ai pleuré, on s'est parlé trois heures au téléphone et là, ça va mieux.

Je sais pas trop pourquoi, mais ça va mieux. J'ai pleuré pleuré pleuré, j'ai ri comme une petite folle, et je lui ai dis toutes sortes de choses qui me passaient par la tête et que je m'autorisais enfin à dire, comme tu sais ce qui me manque le plus c'est ta présence à côté de moi, c'est pas notre relation parce que notre relation elle te convenait pas, alors je serai folle de m'ennuyer de quelque chose qui te rendait malheureux, mais je m'ennuie de toi, de nos beaux moments, je m'ennuie d'écouter des films avec toi, je m'ennuie de rire jusqu'aux larmes avec toi, je m'ennuie de ta folie, je m'ennuie de me réveiller à côté le matin, je m'ennuie de jouer au Monopoly souls, je m'ennuie de toi. C'est pas que j'y arrive pas sans toi, Minou. Ça serait vraiment faux de dire ça, parce que j'y arrive. Mais ma vie est comme...incomplète. Théoriquement, je vais à l'université, je me fais des amis, j'ai des petits projets, j'arrive à vivre, mais en pratique, non. Je craque, je flanche, je m'ennuie, je me roule en boule en écoutant la berceuse que tu m'as donné en serrant Monsieur Panda dans mes bras, ma vie sans toi c'est juste...

Pis il a dit je sais Amé. Je sais pas ce que je veux, je suis tellement mêlé, c'est pas parce qu'il y a une autre fille c'est même pas ça, ça serait plus facile, hein ? Je sais juste que je peux pas revenir avec toi maintenant à cause de ça, à cause des doutes. Je m'excuse.

Je pleurais doucement, ça faisait du bien, au moins, qu'il le dise franchement. On a raccroché, et quinze minutes plus tard,il me rappelait.

J'avais envie de te parler...encore.

Et on a parlé longtemps, longtemps, longtemps, de pleins pleins de choses. Et il m'a dit Bonne nuit, Chat.

Et je me suis dis que ça allait être franchement plus dur que je le pensais, finalement, de continuer à vivre & d'attendre.

Je suis pas vraiment constituée pour l'inaction, moi.

Enfin...je m'applique à respecter la philosophie de Patch Adams et entre temps, je pourrais sans doute essayer de diminuer le nombre de fois où je pense à lui dans une journée.

Parce que ça s'en vient pathétique en crisse, là.

Vraiment.

2 commentaires:

Sam a dit…

Câlin. Gros câlin.

D. a dit…

Ce petit garçon pense encore beaucoup à toi ça se voit. Bon je te dis pas de t'accrocher à ça mais au moins tu peux te dire que tu n'es pas toute seule à penser tout ça!